Le marché immobilier est en perpétuelle évolution et les transactions se multiplient. Dans ce contexte, la contre-visite immobilière est un élément essentiel pour sécuriser la vente et l’achat d’un bien. Qu’est-ce qu’une contre-visite ? Comment la préparer au mieux ? Quels sont les points à vérifier lors de cette étape cruciale ? Cet article vous apporte un éclairage complet sur le sujet.
Qu’est-ce qu’une contre-visite immobilière ?
La contre-visite immobilière est une étape supplémentaire dans le processus de vente d’un bien immobilier. Elle intervient après la signature du compromis de vente et avant la signature de l’acte authentique chez le notaire. La contre-visite permet à l’acheteur de s’assurer que le bien correspond toujours à ses attentes, que les éventuels travaux ont été réalisés comme convenu et qu’il n’y a pas de vices cachés ou de problèmes non mentionnés lors des visites précédentes. La contre-visite est également l’occasion pour le vendeur de rassurer l’acheteur sur son engagement et la qualité du bien mis en vente.
Pourquoi réaliser une contre-visite ?
Réaliser une contre-visite est avant tout une question de sécurité pour l’acheteur et le vendeur. En effet, il s’agit d’un dernier contrôle avant la finalisation de la transaction. La contre-visite permet notamment de s’assurer que :
- Le bien immobilier est toujours en bon état et que rien n’a été détérioré depuis la dernière visite.
- Les travaux convenus ont été effectués conformément aux engagements pris par le vendeur.
- Il n’y a pas de problèmes cachés ou non mentionnés lors des visites précédentes, notamment en ce qui concerne l’électricité, la plomberie ou encore les infiltrations d’eau.
Cette étape est donc cruciale pour éviter les mauvaises surprises après la signature de l’acte authentique et garantir une transaction sereine et sécurisée pour l’acheteur comme pour le vendeur.
Comment bien préparer une contre-visite ?
Pour bien préparer une contre-visite immobilière et éviter les écueils, il est essentiel de suivre quelques conseils :
- Anticiper : il est important de planifier la contre-visite suffisamment à l’avance pour permettre au vendeur de réaliser les éventuels travaux nécessaires avant cette date.
- Se munir des documents utiles : lors de la contre-visite, il est conseillé d’emporter avec soi le compromis de vente ainsi que tous les documents relatifs au bien (diagnostics immobiliers, plans, etc.). Cela permettra à l’acheteur de vérifier que tout est en ordre et conforme aux engagements pris.
- Se faire accompagner : pour une contre-visite réussie, il est recommandé de se faire accompagner par un expert (architecte, artisan, diagnostiqueur immobilier…) qui pourra apporter un regard professionnel sur l’état du bien et déceler d’éventuels problèmes.
- Poser les bonnes questions : enfin, il est important de poser des questions au vendeur concernant les travaux réalisés ou à prévoir, ainsi que sur les éventuelles garanties ou assurances associées. Cela permettra à l’acheteur de s’assurer qu’il n’y a pas de vices cachés et que le bien correspond réellement à ses attentes.
Les points à vérifier lors de la contre-visite
Lors de la contre-visite immobilière, plusieurs éléments doivent être minutieusement vérifiés :
- Les travaux réalisés par le vendeur : il convient de s’assurer que les travaux convenus ont été effectués conformément aux engagements pris et dans les règles de l’art. N’hésitez pas à demander des justificatifs (factures, garanties…).
- L’état général du bien : vérifiez attentivement l’état des murs, des sols, des plafonds, ainsi que des installations électriques et sanitaires. Assurez-vous également qu’il n’y a pas de traces d’infiltration d’eau ou d’humidité.
- La conformité aux diagnostics immobiliers : assurez-vous que le bien correspond bien aux informations communiquées dans les diagnostics immobiliers (performance énergétique, amiante, plomb, termites…).
- Les équipements : vérifiez le bon fonctionnement des équipements du logement (chauffage, ventilation, électroménager…).
- Les éléments extérieurs : si le bien possède un jardin, une terrasse ou un balcon, il est important de vérifier leur état et de s’assurer qu’il n’y a pas de problèmes particuliers (mauvaise évacuation des eaux pluviales, fissures…).
Pensez également à poser des questions sur les charges de copropriété, les travaux votés en assemblée générale ou encore l’éventuel règlement de copropriété. Enfin, n’hésitez pas à demander au vendeur s’il a connaissance d’un projet d’urbanisme à proximité du bien qui pourrait impacter sa valeur ou son environnement.
Le rôle du notaire lors de la contre-visite
Bien que la contre-visite immobilière ne soit pas obligatoire, elle est vivement recommandée pour sécuriser la transaction. Le notaire peut jouer un rôle clé lors de cette étape en accompagnant l’acheteur et le vendeur dans leurs démarches et en veillant à ce que les engagements pris soient respectés. Il pourra également apporter son expertise juridique et répondre aux questions relatives au compromis de vente, aux diagnostics immobiliers ou encore aux garanties et assurances liées au bien.
La contre-visite immobilière est donc un moment clé pour sécuriser votre transaction et vous assurer que le bien correspond à vos attentes. En suivant ces conseils, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir cette étape et conclure une vente sereine et sécurisée.